samedi

Galerie

1

La peinture retient peu au sein de l'Arsenal.
Ayant abordé avec Mona la visite du pavillon mexicain, l'hôte s'arrêtera devant les grandes portes lumineuses - énigmatique synthèse de formes autour de l'eau, du feu ou de l'air.
En ville, toujours, où un ensemble de photographies se prolonge dans une atmosphère de lenteur et de poésie - un jardin conçu par STEVENS en images simples où tout est reflets à la faveur d'un transport de palmiers.
En lévitation dans l'espace, une vingtaine d'oeuvres sont regroupées sous l'intitulé d'un embrasement planétaire imminent.

2

L'Art ne s'enseigne pas l'émancipation de l'Homme.
Pour l'auteur se poursuit toujours l'expérimentation vers les philosophies.
L'Hypothèse (ainsi comprise) va de conceptions de l'art comme un "savoir-transmettre" à de nouveaux modèles d'écoles pour immédiatement déterminer comme affirmation et pratique aux matrices utopiques - pâle avatar de leurs protocoles.
Autant de laboratoires qu'il est possible sont alors répartis dans la découverte de soi et des oeuvres du passé, fondement des systèmes symboliques en élaboration.

3

L'Ange de l'histoire est un lieu de cheminement qui n'échappe pas complètement à la notion de pesanteur, sinon il déborde avec l'énergie de la nature concentrée.
C'est une image plus sereine et plus joyeuse, entre Nature et Culture.
Le jardin remplit des salles et ajoure ce tissu par des rainures comblées de résine dorée. Une vaste circulation au sol, une vision humaine qui laisse un espace ouvert au collectif basculent en un même mouvement.
Cette idée d'une vision chromatique de l'Histoire essaie de s'accorder avec la masse du tas.
Mais certains volumes, quand il y a du vent, sont placées en état de disparition.

(sur des textes d'Art-Press)