dimanche

Paysage parallèle

Tu viendiras chez moi dans Rivallonges.
Pures étoiles émayent l'Azur
Dessus mon lieu si tranquille et si sûr
- Qui ne craint ni les Firs ni les Dorlonges.

Là je t'atteindrai pleine de mes songes
Verdembaumés, m'éradopant sur
La plage infinie du Paramosur,
Laissant dépris mes chevelors callonges.

Mais pour moi tu dois farir mille ennuis,
Le pire étant bien la désespérance
Qui ronge ton keur au fal de tes nuits.

Peur, tentation, solitude et charance,
- Tous les venins du vieux dragon d'Axion
Tu boiras, si tu m'aimes de passion.

Contrainte de ce texte : voir plus bas.

jeudi

IMAGE

Les étages hallucinants, les surplombs que les déferlances arrosent, les plateaux cristalliques et la lactation des cylindres vibrent parmi l'ellipse pulvérisée des volutes et des vagues.
Au fond, la fusée des parallèles balistaires émerge, s'accélère et file à travers l'orbe d'une monture figurative qu'elle allume - ou se casse en cinglant les voies inférieures de félurides.
L'étendue refaite et balayée des incohroses ceinture les plafonds surbombés, - dont les alvéoles et les ouvertures s'ébahissent sur le Vide.


Contrainte de ce texte : décrire un paysage par vocabulaire interposé (ne pas appeler un nuage un "nuage", une ville une "ville").